Le président de la Ligue de football professionnel (LFP), Frédéric Thiriez, a exprimé samedi, avant le match Nice-Lyon, son soutien le plus total et le plus fort au projet de grand stade à Nice, dont les travaux ont été suspendus par la justice administrative début août.
Le dossier doit être examiné entre le 15 et le 20 septembre par la cour administrative d’appel de Marseille, a précisé dans la foulée le maire UMP de Nice, Jacques Peyrat.
Des projets de cette importance rencontrent souvent des difficultés techniques et juridiques momentanées, a déclaré à la presse Frédéric Thiriez, citant l’exemple du stade de Lille. Nous y sommes habitués. Elles se gèrent. Je crois que personne ne conteste la validité du projet azuréen, a-t-il ajouté.
Le projet de construction d’un stade de 32.000 places couvertes sur le site Saint-Isidore, adopté par la ville au début de l’année, avait été contesté en justice à la mi-juillet par le préfet des Alpes-Maritimes de l’époque, Pierre Breuil, et un conseiller municipal d’opposition, Jean-François Knecht (PS).
Ils avaient développé devant le tribunal trois types d’arguments pour attaquer à la fois la délibération municipale ayant autorisé la construction et l’exploitation du nouveau stade dans le cadre d’une délégation de service public, les conditions d’attribution du marché et enfin le contrat lui-même, dans la partie touchant aux prix pratiqués pour les ventes de billets.
C’est uniquement sur ce dernier point que le juge des référés a fait droit à la requête suspension du préfet. Le Code général des collectivités locales prévoit en effet que la convention stipule les tarifs à la charge des usagers. Or le contrat signé par la ville de Nice avec la société Cari-Spada prévoit que chaque année le conseil municipal fixera par délibération les tarifs pratiqués au stade.
Le tribunal administratif de Nice a donc suspendu début août l’exécution du contrat passé par la ville.