Il n’y a aucune tendance qui se dégage concernant le maintien du tournoi de Roland-Garros à Paris ou sa délocalisation en banlieue, a assuré dimanche le directeur général (DG) de la Fédération française de tennis (FFT) Gilbert Ysern, à trois mois de la décision prévue.
Alors que la FFT doit choisir à la mi-février 2011 sur l’avenir de Roland-Garros, il y a des arguments dans un sens comme dans l’autre, selon Ysern, au moment où trois sites, Marne-la-Vallée, Gonesse et Versailles, sont toujours en course pour hériter du tournoi du Grand Chelem français.
Ysern a toutefois reconnu que l’idée même de partir de la Porte d’Auteuil, le plus petit site en terme de surface des quatre tournois du Grand Chelem avec 8,5 hectares, avait fait son petit chemin dans les esprits.
Quand on a commencé à parler de délocalisation, on n’a d’abord pas eu beaucoup de succès. Spontanément, on trouvait ça assez saugrenu comme idée. Mais depuis du chemin a été fait dans l’esprit de beaucoup, ce qui ne veut cependant pas dire pour autant qu’une tendance se dégage, a expliqué le DG de la Fédération et de Roland-Garros, très prudent sur le sujet.
La perspective de pouvoir devenir propriétaire en déménageant ne laisse par exemple pas insensible du côté de la FFT, selon Ysern, mais c’est seulement une des questions d’un dossier aux enjeux lourds et multiples.
C’est pourquoi on aura besoin des trois mois à venir, a rappelé Ysern. Rien n’a changé, on est toujours en plein tableau de marche, on ne va pas se précipiter. On a plus de temps derrière nous que devant, les dossiers ont bien avancé, il reste trois mois pour affiner et laisser mûrir la réflexion.