<b>L'opérateur et la chaîne de télévision pourraient renforcer leur collaboration afin notamment de faire face à SFR, de plus en plus concurrentiel dans l'achat de contenus, notamment sportifs. </b><br><br>Orange pourrait soutenir Canal+ en l'aidant à investir dans ses programmes. En décembre dernier, Stéphane Richard, le patron d'Orange, n'avait-il pas déclaré que si le groupe de télévision payante était à vendre, <i>c'est certain qu'Orange s'y intéresserait</i>... Mais à ce jour, Canal+ n'est pas à vendre. Orange et Canal+ réfléchissent à la façon d'améliorer leur collaboration. Une manière de favoriser le rebond commercial de la chaîne cryptée confrontée à la fois à la fuite de ses abonnés et à des audiences en chute libre lors des plages en clair. Un tel rapprochement aurait essentiellement pour but de contrer l'offensive de SFR, le concurrent de plus en plus agressif pour proposer du contenu en tout genre à ses abonnés. Or, après s'être emparé des droits de la Premier League, SFR pourrait lorgner sur les droits de la Formule 1 détenus par Canal + qui vont être remis en jeu avant l'été ou encore sur les droits de la Ligue des champions (2018-2021), plus ceux de la Ligue 1 en 2019.<br /> <br />Mais avant d'échafauder le moindre scénario, les modalités d'un tel mariage sont loin d'être réglées. Les questions capitalistiques sont complexes. En admettant, qu'une issue soit trouvée entre Vivendi (propriétaire de Canal+) et Orange, avec l'Etat comme actionnaire qui a son mot à dire, le montage serait encore soumis à la validation de l'Autorité de la concurrence qui demandera des contreparties pour s'assurer que Bouygues, Free et même SFR puisse avoir accès aux contenus d'Orange et de Canal+. A bien y réfléchir, avant que les détenteurs de droits ne sautent au plafond, ou déchantent, il risque de se passer du temps.<br /><br /><br /><br /><br />
