Pas la peine de tourner autour du pot. Le calendrier du football international est et restera pour plusieurs années encore un problème insoluble. Entre les intérêts des clubs et ceux de la Fédération internationale (FIFA), même s’ils sont embarqués sur le même bateau, la ligne de fracture est trop importante pour dégager un consensus pourtant nécessaire. La Commission d’études stratégiques de la FIFA plaide de nouveau pour une réduction du nombre des matches afin de mieux protéger les joueurs et de faire face à leur fatigue croissante. Mais, comme le rappelle justement cette commission, cela n’ira pas sans certaines concessions de la part des groupes d’intérêts tels que la FIFA, les confédérations, les fédérations, les ligues, ainsi que les clubs. Ce qui implique tout de même de nombreux interlocuteurs. Dans certains pays, le nombre d’équipes en championnat a crû ou bien de nouvelles épreuves ont été créées. Des journées de championnats nationaux se déroulent même sur plusieurs dates, avaient regretté en septembre la Commission du football et la Commission technique et de développement de la FIFA.
En août dernier, le président de la FIFA, Sepp Blatter, ébauchait un plan d’actions afin de réduire le nombre de rencontres. Il ne s’agit pas de fixer un nombre plafond de clubs, mais de dates. Les cas seront différents d’un pays à l’autre selon qu’il y ait, par exemple, une ou deux coupes nationales. La France devrait ainsi trancher entre réduire à 18 le nombre de clubs en Ligue 1 ou supprimer la Coupe de la Ligue. Ce sera aux fédérations de faire appliquer cette mesure, précisait Blatter sans indiquer les moyens de pression dont disposeraient les fédérations.
Décision du Comité exécutif de la FIFA
Les primes accordées aux 32 finalistes de la Coupe du Monde 2006 en Allemagne passent de 240 millions de francs suisses (2002) à 332 millions de francs suisses.
La Coupe du Monde de football féminin aura lieu après l’édition de 2007 et à partir de 2010 tous les quatre ans dans des années paires, afin que l’intervalle soit de deux ans entre le tournoi olympique de football et la Coupe du Monde de football féminin.
Pour la Coupe des Confédérations, les champions d’Europe et d’Amérique du Sud ne seront à l’avenir plus obligés de participer.
Enfin, la FIFA crée la société FIFA Beach Soccer AG, dont la tâche est d’organiser annuellement à partir de 2005 un Championnat du Monde de football de plage.