La Coupe de France coupe des têtes dès les 32e de finale. Aucune équipe n’est à l’abri de l’élimination. Surtout pas les meilleures !
L’ AJ Auxerre sortie par une équipe de CFA, c’est un vrai symbole. Jamais, depuis que Guy Roux est à sa tête, l’équipe bourguignonne n’était tombée contre un club d’une division inférieure. On sait, depuis quelques saisons, que l’écart s’est resserré (sur un match) entre les amateurs et les professionnels. Mais les éliminations sont désormais de plus en plus précoces et de plus en plus surprenantes.
Le 3e de la D1 (Auxerre) et le 4e (Lille) ont été éliminés samedi par des clubs de CFA (St-Priest et Libourne-Saint-Seurin). Le CFA est la 4e division française ! Une division de moins que celle dans laquelle évoluait Calais (National) lors de son parcours historique en Coupe de France. Les résultats des autres pensionnaires de D1 lors de ces 32e de finale ne sont pas plus glorieux. A l’exception notable de Lyon et Bordeaux, qui se sont imposés nettement face à leurs adversaires, les meilleurs clubs de l’élite (Troyes, Monaco…) ont été poussés en prolongations, voire aux tirs aux buts contre des équipes évoluant trois échelons plus bas !
Comment remédier à ce malaise ? C’est la question que doivent se poser aujourd’hui les dirigeants des instances professionnelles. Les audiences s’effondrent. Les résultats des clubs français engagés en coupes d’Europe sont un peu moins bons chaque année. Pourtant, la Coupe de la Ligue, qui ne passionne pas les foules, continue de constituer un objectif prioritaire à la Coupe de France pour les clubs de D1.
Le football professionnel français n’est-il pas en train de scier la branche sur laquelle il est perché ?…
Les 15 survivants de D1 en 16e
Bastia, Bordeaux, Guingamp, Lens, Lorient, Lyon, Marseille, Metz, Monaco, Montpellier, Rennes, Sedan, Sochaux, Troyes