Le président de la Fédération française de football Fernand Duchaussoy s’est dit vendredi optimiste quant au vote le 2 avril des nouveaux statuts de la FFF, malgré les réserves persistantes de certains représentants du monde amateur.
Je suis optimiste. Des présidents de ligue et le Conseil fédéral vont se mobiliser pour expliquer, a affirmé M. Duchaussoy à l’issue du Conseil fédéral.
Après l’adoption d’une loi-cadre en décembre, les textes définitifs de la réforme de la gouvernance et les nouveaux statuts de la FFF doivent être votés lors d’une nouvelle assemblée fédérale extraordinaire le 2 avril.
Or, alors qu’une réunion du collège des présidents de Ligue et de district est prévue le samedi 5 mars, certains représentants du football amateur contestent toujours la montée en puissance des pros au sein de l’assemblée générale (de 25% aujourd’hui à 37% selon la loi-cadre).
On ne peut pas penser que les 37% seront revus à la baisse. C’était tout à fait clair dans la loi-cadre, ce n’était pas caché. Il n’est pas question de revenir dessus, a déclaré M. Duchaussoy.
Selon lui, le monde amateur est totalement derrière la réforme. Ce qu’ils contestent, c’est la répartition des voix. Mais cette réforme a été voulue conjointement et chacun a fait des concessions.
On a des arguments solides pour dire que c’est une bonne réforme et que si ça ne passe pas, on va rester dans un système qui n’est plus adapté et qui nous a amené à ce qui s’est passé en Afrique du Sud, a-t-il ajouté.
Interrogé à ce sujet à l’issue du Conseil fédéral, Noël Le Graët, vice-président de la FFF, a de son côté pronostiqué que la réforme serait votée. Il semble qu’un certain nombre de représentants du football amateur envisagent de discuter encore. C’est la moindre des choses, c’est une réforme qui mérite des discussions. Mais la réforme avance, je pense qu’elle sera votée, a-t-il dit.
Je suis confiant pour le 2 avril. Le bon sens l’emportera, les protestations sont marginales. On ne va pas revenir en permanence sur des choses pensées, réfléchies et sur lesquelles on a passé des heures, a de son côté déclaré Jacques Rousselot, président de Nancy et membre du Conseil fédéral.