Le tribunal administratif de Nice devrait décider vendredi du sort du futur grand stade de Nice après la procédure en référé du préfet des Alpes-Maritimes visant à suspendre le démarrage des travaux, et qui a été examinée mardi devant cette juridiction.
La 5e chambre du TA de Nice, présidée par Anne Gaillard, a entendu mardi, d’une part, les arguments de la ville de Nice dirigée par le maire Jacques Peyrat (UMP), et d’autre part, ceux de la préfecture et de l’élu municipal d’opposition Jean-François Knecht (PS).
Le débat portait sur les conditions d’attribution par la ville de Nice d’une Délégation de service public (DSP) au groupement d’entreprises conduit par la société Cari-Spada.
Le 13 janvier 2006, le conseil municipal de Nice avait en effet choisi ce groupement d’entreprises au détriment du groupe Vinci, pour la construction d’un nouveau stade de football, d’une capacité de 32.826 places assises, comprenant également un ensemble de locaux commerciaux et de bureaux. Le projet devait être livré d’ici à la fin 2007.
Pour cette opération, d’un coût de 90 millions d’euros, la ville de Nice a opté pour la formule de la DSP au profit de ce partenaire privé, bâtisseur et concessionnaire pendant 30 ans.
L’annonce du recours du préfet, début juillet, a conduit le maire a repousser l’attribution du permis de construire alors que Cari-Spada a déjà entrepris des travaux préparatoires qu’elle estime à 10 millions d’euros.