Gérard Houllier n’aura pas le beurre et l’argent du beurre. Le Conseil fédéral de la Fédération française de football (FFF) lui refuse sa demande de congé sabbatique d’un an. Parfaitement légale sur le plan du code du travail, la demande du Directeur technique national a choqué plusieurs membres du Conseil fédéral.
C’est dans le droit du travail qu’il fasse sa demande. Ca me surprend un peu, mais c’est assez classique. Il y a deux points : le point du droit du travail par rapport à un salarié et après le fait qu’il soit Directeur Technique National. Je veux dire il faut concilier les deux. On va prendre des décisions. On va choisir un DTN pour le moment comme c’est prévu. On ne va rien changer au film. D’ailleurs parallèlement, tout n’est pas ficelé. Le Conseil Fédéral l’a refusé oui. Si le conseil Fédéral refuse, ça me paraît difficile de faire autrement (que de démissionner ndlr), indique Fernand Duchaussoy, le président par intérim de la FFF. Pourtant, lui-même avait initialement accepté de répondre favorablement à sa demande.
Au moment de s’engager pour trois ans avec le club anglais d’Aston Villa (avec un contrat avoisinant les 3 millions d’euros nets annuels), Gérard Houllier n’avait pas officiellement démissionné de ses fonctions à la FFF. Sa demande de congé sabbatique lui ouvrait une porte de sortie si sa nouvelle aventure anglaise, après Liverpool (1998-2004), tournait mal.