<b>L'année prochaine, le dollar remplacera le franc suisse comme la devise de référence de la FIFA. Pour la période 2007-2010, la FIFA budgète un produit total de 3 milliards de dollars. Un niveau de recettes déjà garanti contractuellement.</b><br><br>Sur le produit total de 3 milliards de dollars, 1,9 milliard est tiré des droits télévisés, 900 millions du marketing (utilisation de l'emblème officiel de la Coupe du monde, panneaux publicitaires) et 200 millions de revenus divers (licences, programme hospitalité, etc.).<br /><br />Au chapitre des dépenses, la FIFA prévoit d'investir 2,55 milliards de dollars sur la même période, dont 880 millions dans la Coupe du monde 2010 en Afrique du Sud, 640 millions dans le développement, et 230 millions dans les autres compétitions. Pour la commercialisation de ses droits, la FIFA a prévu de dépenser 198 millions de dollars, 185 millions dans la gestion et 417 millions dans les charges opérationnelles.<br /><br />Objectif : 850 millions de dollars de fonds propres en 2010<br /><br />A la fin de ce nouveau cycle, la FIFA escompte avoir sécurisé 850 millions de dollars en fonds propres afin de pouvoir parer à tout imprévu. Celui-ci pourrait prendre la forme d'une annulation de la Coupe du monde. Depuis le 11 septembre 2001, la FIFA ne conclut plus sur le marché d'assurance standard une assurance annulation. Pour pallier les risques d'annulation, d'écourtement ou d'abandon de son produit phare, la FIFA se tourne vers le marché des capitaux. En 2003, Footfin, une filiale créée spécialement pour l'occasion, a émis pour 260 millions de dollars d'obligations (remboursables au 30 septembre 2006) au taux libor +1,5%. Dans un tel contexte, la FIFA entend devenir moins dépendante des recettes de la Coupe du monde. L'accroisse-ment des fonds propres doit également permettre à ce que ses dépenses courantes soient couvertes par les fonds restants d'une Coupe du monde précédente et non plus par les recettes du prochain Mondial.<br /><br /><br /><br /><br />
