Boavista (1e div. portugaise) a annoncé vendredi la conclusion d’un partenariat avec l’entreprise Castle Shore, qui investira 38,5 millions d’euros, dont 14,5 millions immédiatement mis à disposition du club pour qu’il puisse remplir ses caisses.
A présent, les problèmes financiers du Boavista sont réglés, a déclaré à la presse le président du club Joaquim Teixeira, cité par l’édition en ligne du quotidien sportif A Bola.
Le club de Porto (nord) devrait ainsi pouvoir verser les salaires impayés à ses joueurs, qui menaçaient de faire grève à partir du 20 avril, lors de la 27e journée du championnat portugais.
Il y a un gros travail de restructuration à faire, donc la première tranche (de cet investissement) sera dans les comptes du Boavista au plus tard lundi, a précisé le propriétaire de Castle Shore, Sérgio Silva.
Le +sifflet doré+ et la menace de relégation m’ont obligé à bien réfléchir, a cependant ajouté l’entrepreneur nord-américain d’origine portugaise.
Impliqué dans le scandale dit du sifflet doré, une affaire portant sur un présumé trafic d’influence dans le football professionnel portugais, le Boavista a été accusé de corruption d’arbitres par la Ligue et risque la relégation en 2e division.
Le contrat signé par la direction du Boavista, élue en novembre dernier, et Castle Shore contient des clauses qui prévoient la relégation. Si cela arrive, une partie de l’investissement devra être remboursé, a expliqué M. Silva.
A travers ce partenariat, Castle Shore, entreprise basée à Londres, détiendra les droits de retransmission du club et la publicité sur les maillots de l’équipe, ainsi qu’une partie des droits sportifs des joueurs, a expliqué à l’AFP le vice-président du club Pedro Couto.
Le Boavista occupe actuellement la 10e place du classement du championnat portugais, avec 32 points.