Le milieu brésilien Kaka a regretté dimanche soir qu’un but valable lui eut été refusé en finale de la Coupe des Confédérations (Brésil-Etats-Unis: 3-2). Les images télé ont montré que la balle avait franchi la ligne. Kaka a demandé à la Fifa de faire quelque chose.
Le président de la Fédération internationale de football, Sepp Blatter, a répété lundi à Johannesburg qu’il envisageait une aide technologique aux arbitres seulement pour savoir si le ballon avait ou non franchi la ligne de but. L’Ifab (le +board+, gardien des lois du jeu) a dit il y a cinq ans que la technologie pourrait seulement, je dis bien : seulement, être utilisée sur la ligne de but, a dit M. Blatter. Nous avons testé deux systèmes, un avec une puce dans le ballon, l’autre avec des caméras. Mais aucun n’a donné entièrement satisfaction, a poursuivi M. Blatter
Il y a trois dimensions au football, seulement deux au tennis, a-t-il répondu à un journaliste qui évoquait la solution trouvée par ce sport, baptisée: hawk-eye, littéralement oeil de faucon, équivalent d’oeil de lynx. Nous avons testé hawk-eye: même avec sept caméras, on ne peut pas indiquer avec précision s’il y a but.
La puce dans le ballon est également un système imparfait, a poursuivi M. Blatter. Une entreprise allemande doit nous présenter une puce avec une meilleure précision, nous la recevrons en mars prochain au siège de la Fifa, et nous l’évaluerons. Il y aura toujours des erreurs, le football est à visage humain, et l’erreur est humaine, a répété M. Blatter, qui cite souvent cette phrase à ce sujet. Oui, nous sommes trop conservateurs, la technologie nous devance d’une centaine d’années, a-t-il plaisanté.
Je ne pense pas avoir changé d’avis. J’ai un principe sacro-saint: pas de technologie sur terrain, mais nous allons tenter d’autres expériences, humaines. Un système avec deux arbitres supplémentaires sera mis en application lors de la prochaine Europa League.