Pat McQuaid, qui brigue un troisième mandat à la tête de la fédération internationale de cyclisme (UCI), enregistre un nouveau coup porté à sa candidature avec la décision de la fédération suisse de retirer sa nomination.
La fédération suisse avait choisi en mai d’offrir au président sortant, qui vit en Suisse, une chance de défendre son bilan après la crise provoquée par l’affaire Armstrong en endossant sa candidature, alors que la fédération irlandaise, qui l’avait soutenu dans un premier temps, avait fait volte-face. Mais ce soutien de Swiss Cycling a été remis en cause par trois membres de la fédération suisse qui contestaient sa validité et le cas devait être entendu jeudi par un tribunal arbitral de la fédération.
Pat McQuaid, qui a dénoncé ces dernières semaines une campagne de dénigrement contre lui, a cependant encore une ultime chance de pouvoir se présenter à cette élection prévue le 27 septembre à Florence (Italie), face à Brian Cookson, le patron de la fédération britannique, le seul autre candidat, si une modification des statuts est acceptée par le congrès de l’UCI. La fédération malaisienne a en effet demandé que soit soumis au vote lors de ce congrès un amendement permettant à un candidat de pouvoir se présenter à la présidence s’il a obtenu le soutien de deux fédérations membres avant le 30 août 2013. Ce qui est le cas de Pat McQuaid, qui a été endossé par les fédérations du Maroc et de Thaïlande.