Le président du CIO Jacques Rogge et le secrétaire général des Nations-Unies Ban Ki-Moon ont ouvert, samedi matin à Copenhague, le XIIIe Congrès olympique de l’histoire consacré à la place du mouvement olympique dans la société.
Dans la ville qui accueillera en décembre le sommet sur le climat, M. Ban a insisté dans son discours sur la nécessaire collaboration entre les deux institutions sur la protection de l’environnement.
La lutte contre les changements climatiques a de plus en plus besoin de votre appui, a-t-il affirmé à la centaine de membres du CIO qui formaient l’auditoire, se félicitant que les Olympiens aient fait de la notion de Jeux verts une exigence pour toutes les villes organisatrices.
M. Ban a également indiqué que le CIO serait de plus en plus associé aux travaux des Nations-Unies, et ce dès la fin de l’année, louant l’universalité du sport.
Le sport est partout, même dans des endroits ravagés par la guerre ou tout espoir semble perdu, a-t-il dit, brandissant un ballon de fortune bricolé avec des sacs en plastique et de la ficelle et ramassé dans un camp de réfugiés.
Il paraît impossible de faire taire toutes les armes de la planète mais nous devons être aussi déterminé qu’un champion olympique, a-t-il conclu.
Le Congrès olympique de Copenhague rassemble 900 délégués du mouvement sportif et de la société civile jusqu’à lundi.
Les Congrès du CIO sont des évènements rares, tenus à la discrétion du président. Depuis l’édition fondatrice de 1894 qui avait relancé les JO, les Congrès du CIO ont souvent fait progresser le mouvement olympique.
L’édition précédant celle de Copenhague, le Congrès de Paris s’est tenu en 1994. Cette édition avait conduit à de grandes avancées en matière de protection de l’environnement.
Auparavant, le Congrès de Varna (Bulgarie) en 1973 a débouché sur le réexamen de la notion d’amateurisme, autorisant les athlètes à percevoir une assistance matérielle et financière pour pratiquer leur sport.