Le CIO envisage de modifier le processus de candidature à l’organisation de Jeux olympiques dans le but d’enregistrer des candidatures de meilleure qualité et accessoirement d’alléger les charges financières des villes. Les partisans du projet, au premier rang desquels le président Jacques Rogge, entendent raccourcir voire supprimer la période de flou durant laquelle une ville n’a pas officiellement le statut de candidate.
Les villes intéressées recevraient un cahier des charges avant d’obtenir ou non le statut de candidate a expliqué le président. Ces pré-requis informeraient les candidates potentielles des conditions qu’elles auraient à remplir. Et cela empêcherait probablement des candidates qui n’ont pas les reins assez solides de s’engager à la légère, a pour sa part estimé Denis Oswald, membre du comité exécutif. En juin 2008, le CIO avait éliminé Prague, Doha et Dubaï de la course aux JO 2016. Trois villes qui avaient pourtant entamé une campagne et investi durant près d’un an.
Actuellement, les villes intéressées déposent un premier dossier et un chèque de 150.000 dollars (102.000 euros) leur donnant le statut de requérantes et doivent attendre plus de six mois avant d’être adoubées candidates contre 500.000 dollars (340.000 euros) cette fois.
Des sommes toutefois ridicules au regard du coût d’une campagne olympique. Tokyo aurait ainsi dépensé entre 160 et 180 millions de dollars (108 et 122 millions d’euros) pour échouer au second tour lors du vote qui a attribué les JO 2016 à Rio.