Le Comité international olympique (CIO) et l’Association des comités nationaux olympiques (ACNO) adoptent une motion de condamnation du gouvernement équatorien pour ingérence dans les affaires des fédérations sportives du pays.
Le président du CIO, Jacques Rogge, a par ailleurs écrit lundi au président équatorien Rafael Correa pour lui exprimer sa préoccupation à ce sujet. En réaction, le gouvernement équatorien, par le biais du ministère des Sports, a assuré lundi que l’intervention (de l’Etat) est la seule forme légale qui garantit que les sportifs ne perdent pas leur droit à se préparer et à participer aux compétitions nationales et internationales. Aucune résolution relative à une intervention militaire ou policière dans les fédérations sportives n’a été émise, affirme ce texte.
Le président du comité olympique équatorien, Danilo Carrera, avait exprimé dimanche ses craintes d’une mise sous tutelle des fédérations sportives de son pays, dont toutes les équipes dirigeantes ont été limogées.
A terme, en cas de non résolution du conflit, le CNO de ce pays pourrait se voir également suspendu par le CIO. Dans ce cas, et si une telle mesure intervenait avant les JO de Londres, ses athlètes pourraient y concourir sous le drapeau olympique.