Bouygues, Eiffage et Vinci, les trois géants de la construction ont répondu à l’appel public à la concurrence lancé par la communauté d’agglomération Terres de France pour concevoir, construire et exploiter son Colisée : un équipement multifonctionnel à vocation sportive, culturelle, événementielle et de loisirs.
Porté depuis plus de trois ans par la communauté d’agglomération Terres de France (qui regroupe les communes de Sevran, Tremblay-en-France et Villepinte, ndlr), le Colisée doit ouvrir ses portes en 2019. Cette aréna conçue pour répondre aux besoins des fédérations, des ligues professionnelles et des clubs sportifs, ainsi qu’à ceux de grands événements culturels, comprendra deux salles dont la plus grande de 8 000 places assises à 10 000 places assis-debout. Elle pourra ainsi accueillir des manifestations d’envergure internationale, nationale et régionale.
Le Colisée sera situé au centre d’un quartier de commerces et de services dédiés au sport, à la culture et au loisir. Implanté au coeur des 200 hectares du nouveau parc d’affaires international AeroliansParis qui accueillera à terme 15 000 à 20 000 emplois, et adossé au Parc international des expositions Paris Nord Villepinte, l’arena doit combler le manque d’équipements de cette envergure en Seine-Saint-Denis. Le Colisée se veut, avec le Stade de France, le deuxième grand équipement sportif du département. Le site d’accueil retenu est adossé au Parc des expositions de Villepinte. Il va permettre des synergies comme la mutualisation du parking de 15 000 places dont il dispose.
Bénéficiant d’une situation privilégiée à proximité immédiate des aéroports Paris-Charles-de-Gaulle et Paris-Le Bourget, le Colisée a été retenu comme l’un des sites possibles pour l’organisation des Jeux Olympiques de 2024 à Paris. L’arrivée de la ligne 17 du Grand Paris express doublant le RER B, le mettra à 10 minutes du stade de France, à quelques minutes du futur village olympique et du centre de Paris.
La communauté d’agglomération Terres de France compte investir un million d’euros par an pendant 25 ans, pour un coût total de construction estimé entre 60 et 70 millions d’euros. L’agglomération espère en outre obtenir des subventions publiques (CNDS, région, département) en plus de la participation du secteur privé.