Le député-maire de Sarcelles François Pupponi, qui porte le projet Val de France de construction d’un circuit de Formule 1, a indiqué jeudi que ses investisseurs avaient été reçus il y a plus d’un an au ministère de l’Economie, soucieux de vérifier l’origine des fonds. Nous avons trouvé un investisseur à Dubaï, le groupe Bukhatir, et d’autres français, a commencé par rappeler l’élu socialiste lors d’une conférence de presse de présentation du projet. Nous avons des lettres d’engagement qui nous disent: +Le jour où tout devient possible, on vient+. Ces investisseurs ont été présentés il y a plus d’un an à Bercy à Eric Woerth. Ils ont même rencontré le conseiller du Premier ministre.
Ces rencontres, qui n’ont ensuite donné lieu à aucune contre-indication ministérielle selon M. Pupponi, auraient eu pour but de s’assurer de l’origine des fonds.
Ce schéma est connu, vérifié et validé, a-t-il poursuivi. L’établissement public d’aménagement Plaine-de-France a même déjà décidé de lancer des études pour affiner la faisabilité. Lagardère (le possible promoteur), que ce soit à Flins ou ici, veut organiser le Grand Prix de France, mais il y a un manque de réactivité qui pourrait refroidir nos investisseurs.
Les porteurs du projet, réunis derrière la figure emblématique de l’ex-pilote de F1 Jean-Pierre Beltoise, s’attendent à ce que le choix du site retenu, qui pencherait actuellement pour Flins, soit annoncé fin avril à l’occasion d’un discours du président Sarkozy sur l’aménagement de l’Ile-de-France.