Lhorizon semble se dégager pour Alain Prost et son écurie. Larrivée dun nouvel actionnaire va permettre de relancer lensemble de léquipe.
Finalement Pedro Diniz ne rejoindra pas l’écurie Prost Grand Prix en tant que pilote, aux côtés de Jean Alesi, mais bien comme actionnaire. Soutenu depuis toujours par son père Abilio Diniz, Pedro était larchétype du pilote « payant ». Le désormais ex-pilote de F1 se retire donc des circuits après six saisons (il a successivement piloté pour Forti, Ligier, Arrows et Sauber) afin de mieux « simpliquer dans le succès de léquipe ».
La famille Diniz fait une entrée remarquée dans le capital de l’écurie française. Une structure appelée, selon les vux de son propriétaire Alain Prost, « à devenir internationale ». En prenant 30 à 40 % des parts de l’équipe du quadruple champion du monde F1, les Diniz auraient, selon les rumeurs, injecté près de 300 MF dans les caisses des Bleus. Un apport non négligeable pour Prost Grand Prix qui a vu son budget grevé par lachat du moteur Ferrari et par larrêt du contrat de sponsoring avec la Seita.
Alain Prost, dégagé des ennuis financiers, doit maintenant se concentrer sur la recherche d’un second pilote pour épauler Jean Alesi. Un second pilote qui pourrait fort bien être sponsorisé, comme Gaston Mazzacane ou le Français Stéphane Sarrazin, actuellement troisième pilote pour l’écurie française.
Nouvelle répartition du capital de Prost Grand Prix
L’arrivée de la Famille Diniz, entraîne la répartition suivante du capital de l’écurie (à noter qu’Alain Prost reste lactionnaire majoritaire de lentreprise) :
Alain Prost : 40 à 50 % des parts
Famille Diniz : 30 à 40 %
LVMH : 10 %
UFA-SPORT : 10 %