Les représentants des équipes et des coureurs ont signé durant les championnats du monde 2001 à Lisbonne un accord paritaire.
L’Association des coureurs professionnels (ACP), représentée par Francesco Moser, et celle des groupes professionnels (AIGCP), représentée par Manolo Saiz ont trouvé un terrain d’entente en marge des Mondiaux à Lisbonne. Celui-ci définit un salaire minimal et offre également aux cyclistes la possibilité d’obtenir un statut d’indépendant. Daniel Baal a défini cet accord comme une sorte de convention collective de la branche cycliste.
Ainsi, les salaires annuels minimaux seront de 15.000 euros pour un néo-professionnel et de 18.000 pour un coureur qui renouvelle un contrat. Dès 2004, les planchers grimperont à respectivement 20.000 et 23.000 euros. Mais surtout, le coureur aura aussi la possibilité de choisir entre le statut de salarié ou d’indépendant.
En tant qu’indépendant, le coureur reçoit un mandat du groupe sportif lui demandant de fournir des performances sportives. Un statut particulièrement intéressant pour les coureurs liés à des équipes basées dans un autre pays que leur lieu de domicile. Si l’on prend l’exemple de Richard Virenque, sa formation, la Domo-Farm Frites, paie des prestations (chômage, assurance maladie…) selon les lois en vigueur en Belgique. Pas très intéressant pour Virenque. Désormais, le coureur pourra demander à recevoir l’équivalent de son salaire, augmenté des charges sociales, dans son pays de domicile. Charge à lui cependant, de s’organiser par la suite en matière d’assurances et de prévoyance.
Le contrôle du respect de ces règles sera assuré par l’UCI.
Ces règles, valables pour les pays du monde entier, s’appliqueront aux groupes sportifs de première et deuxième division.