Après l’arrivée de Paris-Roubaix, aucun coureur n’a subi de contrôle antidopage. La faute incombe aux services du ministère de la Jeunesse et des Sports qui ont confondu la célèbre classique avec une épreuve de VTT qui se disputait le même jour !
Johan Museeuw et les autres coureurs n’ont subi aucun contrôle antidopage après la course. Les prélèvements n’ont tout simplement pas été réalisés en raison de l’absence d’un médecin préleveur agréé par le ministère de la jeunesse et des sports, nécessaire pour ce type d’opération. L’absence de contrôle antidopage à l’arrivée procède d’une erreur administrative qui est imputable aux seuls services du ministère de la Jeunesse et des Sports.
Dans un communiqué, le MJS a fait amende honorable après la polémique née à l’issue du 100e Paris-Roubaix. La Société du Tour de France et la Fédération Française de Cyclisme ont en effet régulièrement informé la direction régionale de la Jeunesse et des Sports de Lille à qui incombait la réalisation de ce contrôle. Ce service déconcentré du ministère de la Jeunesse et des Sports a alors commis une regrettable méprise en confondant l’épreuve de la Coupe du monde et une épreuve cycliste de vélo-tous-terrains se déroulant sur le même parcours les 13 et 14 avril, pour la désignation des médecins préleveurs.
Le MJS rappelle que Ce type d’incident est heureusement relativement rare si l’on considère que les services du ministère diligentent annuellement environ 7.500 prélèvements (soit près de 2.000 contrôles) dont un peu plus de 1.700 (soit près de 400 contrôles) pour la seule discipline cycliste.
Il n’en reste pas moins que cette confusion ne fait pas l’affaire de ceux qui luttent contre le dopage. En plus, en 2000, les organisateurs du Critérium du Dauphiné libéré avaient déjà eu à se plaindre d’une carence similaire, qui s’était également produite lors de la première journée des championnats d’Europe de judo, organisés en mai 2001 à Paris.