L’Union cycliste internationale (UCI) a obtenu une décision favorable de la part d’un tribunal civil espagnol contre un coureur espagnol qui contestait une déclaration d’inaptitude à son encontre en 2004.
Carlos Roman Golbano, de l’équipe Paternina Costa Almeria, avait été interdit de départ avant la Vuelta à cause de valeurs sanguines jugées hors normes. Le coureur, qui avait porté l’affaire en justice en contestant la compétence de la fédération internationale, a été débouté après une procédure de près de trois ans par le tribunal d’Almeria.
Dans les attendus, le juge a estimé que la fédération internationale était en droit de faire respecter ses règles et que les contrôles étaient la pierre angulaire du système conçu pour combattre le dopage. Des motifs de contestation approchants à ceux de Golbano ont été soulevés dernièrement par l’avocat du coureur kazakh Andrey Kaschechkin, lequel a fait l’objet d’un contrôle antidopage positif (transfusion sanguine).
L’avocat, qui a prévu de contester en justice la compétence de l’UCI dans le cadre de la lutte antidopage, estime que le droit à la vie privée garanti par la Convention Européenne des Droits de l’Homme n’est en rien respecté lorsqu’on oblige un sportif à accepter des prélèvements corporels, à signer des documents sous la menace, à divulguer des informations concernant sa vie privée, à accepter la violation de son domicile et à se soumettre à des juridictions privées n’offrant aucune garantie d’indépendance.