Le coureur cycliste français Franck Bouyer a déclaré avoir obtenu satisfaction devant un tribunal français dans son long combat pour obtenir le droit de recourir bien qu’il utilise un médicament interdit pour soigner une maladie du sommeil.
Le coureur vendéen, sujet à des endormissements soudains, a précisé avoir gagné dernièrement devant le Tribunal de grande instance de Bobigny dans son procès intenté à l’Union cycliste internationale (UCI) qui refuse de lui donner le feu vert nécessaire.
Je dois maintenant déposer un dossier devant un médecin désigné par le tribunal. Ce sera à lui de donner l’accord, a déclaré à l’AFP Franck Bouyer, membre de l’équipe Bouygues Telecom.
J’espère pouvoir courir la saison prochaine. J’ai eu Jean-René (Bernaudeau, manager de Bouygues Telecom) au téléphone: il était super-content et m’a assuré que j’avais ma place dans l’équipe, a ajouté le coureur vendéen, qui n’est plus réapparu dans le peloton depuis mars 2006.
Bouyer, qui souffre de la maladie de Gélineau, utilise pour se soigner un médicament contenant du modafinil, une substance interdite. Pour pouvoir courir, il doit bénéficier d’une autorisation d’usage thérapeutique qui lui a été refusée.
Bouyer, qui n’a pas couru une première fois de mai 2004 à août 2005, a finalement demandé à la justice civile de trancher son différend avec l’UCI.
En mars 2006, le Tribunal arbitral du sport (TAS) avait donné raison à la fédération internationale qui demandait l’annulation de l’autorisation délivrée au coureur français par l’Agence mondiale antidopage (AMA).
Si je peux courir, je serai à la fois hyper-content et hyper-frustré, a ajouté Bouyer, 33 ans. Depuis le temps que ça dure…