<h4>Le chantier du futur centre aquatique olympique (CAO) à Saint-Denis a débuté en mars et malgré la pandémie de Covid-19, aucun «retard» n’est à déplorer dans le calendrier des travaux, assure Tony Estanguet, le président du comité d’organisation de Paris 2024.</h4> La Métropole du Grand Paris (MGP) a organisé une visite du chantier de la ZAC Plaine Saulnier et de l’emprise du futur Centre Aquatique Olympique (CAO) à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). Elle s’est effectuée en présence de l’ensemble des partenaires associés à ce projet d’envergure. <em>«Ce qui est plutôt rassurant aujourd’hui, (...) c’est que les acteurs ont malgré tout réussi à tenir les engagements, à réunir les instances qu’il fallait y compris pendant le confinement, pour faire avancer ce dossier. Et aujourd’hui le chantier n’a pas pris de retard»,</em> a assuré Tony Estanguet lors d’un point presse après la visite du site. La construction et l’exploitation du CAO, qui doit accueillir les épreuves de water-polo, de natation artistique et de plongeon, et dont le coût est estimé à 174 M€, ont été confiées à un groupement d’entreprises mené par Bouygues. La première phase des travaux va d’abord consister à la déconstruction des bâtiments du site, ancienne propriété d’Engie, avant que ne débute en octobre les travaux de dépollution. La construction à proprement parler doit débuter à l’été 2021 et le CAO doit être livré en avril 2024. <em>«Il n’y a pas de retard. Nous avions un calendrier à respecter, nous l’avons respecté. Donc il n’y a pas de problème. Il n’y a aucune inquiétude. Il sera livré en temps voulu»</em>, a affirmé Patrick Ollier, président de la Métropole du Grand Paris, maître d’ouvrage. La question de la maîtrise des coûts des équipements pour Paris 2024 est devenue un peu plus prégnante depuis la pandémie et la crise économique, mais Tony Estanguet assure que le budget concernant le volet des équipements pérennes (CAO, village olympique), estimé à 3 Md€, reste tenu. <em>«On reste dans l’épure qui avait été décidé au départ et ça c’est plutôt encourageant. C’est sûr que le contexte a évolué, c’est sûr que nos équipes doivent faire preuve d’adaptation»</em>, a prévenu le président du COJO. <em>«On essaie de voir comment Paris 2024 va s’adapter à ce nouveau contexte. Il n’est pas question pour nous de revenir sur une promesse d’héritage, sur une promesse d’engagement»</em>, a-t-il ajouté. <em><strong>Le programme complet des sports validé en décembre</strong> Le programme complet des sports et disciplines des Jeux olympiques de Paris 2024 sera validé en décembre prochain malgré le report d’un an des JO de Tokyo 2020 lors desquels certains sports additionnels comme le surf ou le skateboard doivent être testés. «Nous avons maintenu l’échéance de décembre 2020 (...) même si de nouveaux sports ne peuvent être testés actuellement sur la scène olympique, car nous avons besoin de donner des certitudes aux athlètes concernés, à leurs Comités nationaux olympiques (CNO), aux fédérations internationales ainsi qu’au comité d’organisation», a expliqué le président de l’instance, Thomas Bach, à l’issue d’une réunion de la commission exécutive en visioconférence. En plus des sports habituellement présents aux JO d'été, le Comité d’organisation des Jeux de Paris 2024 (COJO) a souhaité ajouter à son programme quatre sports additionnels: le breakdance, l’escalade, le skateboard et le surf. Le CIO se prononcera également en décembre sur les demandes de certaines fédérations d’ajouter de nouvelles épreuves, comme le parkour en gymnastique ou l’aviron de mer.</em> <em><strong>EN BREF</strong> • <strong>Jean Castex redevient «ministre» des Jeux</strong>. «Monsieur déconfinement» a achevé sa mission. Jean Castex (54 ans) retrouve son costume de délégué interministériel aux Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 et aux grands événements sportifs. Le maire de Prades (Pyrénées-Orientales) reprend également sa casquette de président de l’Agence Nationale du Sport (ANS).</em>
