Douillet dément tout conflit d’intérêts

Suite à l’article publié sur Sport.fr intitulé Mediapart soulève une affaire Douillet, le ministre des sports a tenu à faire publier un droit de réponse, exercé conformément et en application de l’article 13 de la loi du 29 juillet 1881, dans lequel l’ancien champion olympique dément l’existence du moindre conflit d’intérêts.

Vous avez publié, le 16 avril 2012,sur www.sport.fr un article sous le titre Mediapart soulève une affaire Douillet dans lequel il est indiqué : David Douillet est en situation de conflit d’intérêts dans le procès impliquant une société dont il est actionnaire et la fédération française de boxe dont il est le ministre de tutelle.

Cette phrase laisse entendre que Monsieur David Douillet serait concerné par un conflit d’intérêt, devant être jugé devant une juridiction, alors qu’il s’agit en réalité d’une affaire purement commerciale dans laquelle Monsieur David Douillet n’est pas directement partie.

David Douillet dément par ailleurs l’existence du moindre conflit d’intérêts. Le litige en question se limite à une procédure judiciaire engagée par un prestataire à l’encontre d’un client, pour faire sanctionner le non-respect des obligations contractuelles, et ne relève en aucun cas d’un arbitrage ou de l’exercice d’un pouvoir dévolu au Ministre ou au ministère des Sports.

Le fait que David Douillet possède encore une participation minoritaire dans cette société ne caractérise pas, dans les circonstances de l’espèce, un conflit d’intérêt.

En effet, d’une part, cette participation est connue et déclarée comme telle sur le site officiel du Gouvernement conformément aux dispositions légales en vigueur, et cela depuis la prise de fonction de David Douillet.

D’autre part, David Douillet n’a plus désormais de lien fonctionnel avec la société Double D, les actions qu’il détenait étant dorénavant gérées par un établissement financier, à l’exclusion de toute participation aux décisions de l’entreprise.

Enfin, le conflit d’intérêts se caractérise par un risque de favoritisme. Or en l’espèce, l’existence d’une procédure judiciaire, exercée de façon transparente devant une juridiction indépendante, témoigne de ce que David Douillet n’a exercé aucune influence réelle ou supposé sur le litige en question.

Quitter la version mobile