Rififi à la fédération espagnole

Un juge a obligé mardi la Fédération espagnole de natation à réintégrer dans ses fonctions Anna Tarres, ex-responsable de la natation synchronisée, que l’instance avait écarté de son poste à son retour des JO-2012 après la parution d’une lettre ouverte l’accusant de mauvais traitements.

Jorge Garcia, l’avocat d’Anna Tarres, qui avait choisi d’attaquer la Fédération pour atteinte à la dignité personnelle, a confirmé mardi que sa cliente avait obtenu du juge qu’elle soit réintégré dans ses fonctions jusqu’au 31 décembre, date de la fin de son contrat fédéral.

Elle sera réinvestie dans ses fonctions jusqu’au 31 décembre, mais le plus probable est qu’elle n’y retournera pas pour aussi peu de temps, a expliqué à l’AFP l’avocat de Tarres.

En revanche, le juge n’a pas accordé à Anna Tarres les 350.000 euros d’indemnités qu’elle réclamait à sa Fédération.

Après une lettre ouverte publiée fin septembre par plusieurs journaux espagnols et dans laquelle 15 anciennes nageuses ayant évolué sous le contrôle d’Anna Tarres l’avaient accusée de mauvais traitements et d’humiliations quotidiennes, le président de la Fédération, Fernando Carpena, avait décidé d’écarter Anna Tarres de sa fonction de sélectionneuse qu’elle occupait depuis 15 ans.

L’avocat d’Anna Tarres a par ailleurs indiqué que d’autres actions en justice contre la Fédération espagnole de natation auraient lieu, un jugement pour licenciement abusif ainsi qu’une réclamation de 65.000 euros correspondant aux primes non versées à l’ancienne responsable pour les médailles obtenues sous sa direction.

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