La balle revient dans le camp de la Fédération française de tennis (FFT). Paris souhaite que la Fédération commande une étude sur l’hypothèse d’une couverture partielle de l’autoroute A13, proposée par des associations dans le cadre d’un projet alternatif pour l’extension de Roland-Garros. Selon un voeu à l’initiative du groupe EELV adopté mardi soir par les élus parisiens, le Conseil de Paris souhaite que l’hypothèse de couverture partielle de l’autoroute A13 et de l’avenue de la Porte d’Auteuil, élaborée par les associations, fasse l’objet d’une étude juridique et financière indépendante menée par un bureau d’études expert. Il appartient à la FFT, en tant que porteur du projet d’extension, de financer une telle étude, a souligné l’adjointe en charge de l’urbanisme, Anne Hidalgo.
Des estimations existent déjà. Les experts mandatés par les associations ont évalué à 53 millions d’euros le coût des travaux (couvrir en partie l’A13, ce qui permettrait d’éviter de détruire des serres du jardin botanique du Bois de Boulogne). La Ville de Paris a récemment évoqué un coût de 220 millions d’euros.