La Fédération française de tennis (FFT) a lancé un appel à projet national pour encourager la création de terrains permanents d’Urban Tennis dans les collectivités territoriales. Dix sites ont été sélectionnés.
Depuis 2022, la FFT développe l’Urban Tennis en partenariat avec les collectivités territoriales. C’est-à-dire un terrain de 6 mètres sur 12 mètres ; des raquettes de 21 pouces ; une balle en mousse et la possibilité de jouer avec le mobilier urbain (murs, murets etc.). À ce jour, 15 zones de jeu ont été créées en milieux urbains et ruraux pour encourager à la pratique. Pour cette année 2025, la FFT a lancé en janvier un appel à projet afin de créer dix nouvelles zones de jeu dans des lieux publics. Cette initiative est accessible à toutes les collectivités territoriales (communes, intercommunalités, départements, régions) qu’elles soient en zones urbaines ou rurales.
La FFT et son comité de sélection rendent leur verdict en retenant les projets parmi les candidatures reçues. À Ambazac (Haute-Vienne) par exemple, le terrain sera intégré à un pôle dédié aux pratiques sportives devant la salle des fêtes. « Je ne connaissais pas l’Urban Tennis mais j’ai vu passer l’appel à projet dans une gazette destinée aux maires. Nous venons de recevoir le label « Ville Active & Sportive » et nous avons étudié l’étude de l’ANDES (Association Nationale des Élus en charge du Sport) sur les nouvelles pratiques sportives. Il s’avère que les administrés plébiscitent de nouvelles tendances, une pratique libre et autonome accessible à tous, et notamment en ville », témoigne Peggy Bariat, maire de la commune. « Nous avons souhaité axer notre développement là-dessus, que ce soit sur la mise en place de cheminement doux – des pistes cyclables, des courses d’orientation – mais aussi via des sports de raquettes avec des tables de ping pong et l’Urban Tennis, qui s’inscrit parfaitement dans cette démarche. »
Ces terrains de jeu libres et gratuits seront désignés par des artistes locaux ou internationaux, alliant sport et culture urbaine. Les pratiquants pourront utiliser leur propre matériel ou, selon le site, emprunter des équipements sur place. Ils seront opérationnels d’ici la fin de la saison 2025 et devront s’adapter aux besoins locaux et aux objectifs en matière d’aménagement urbain, de promotion du sport et d’inclusion sociale.