Laporte entre au capital

La situation reste étrange autour du Stade Français. Bernard Laporte pourrait, en association avec la fondation canadienne FACEM, entrer dans le capital du Stade Français, qui lutte pour éviter une rétrogradation administrative en Pro D2, notamment après le dépôt de bilan de sa régie publicitaire Sportys. L’ancien entraîneur du XV de France et ex-secrétaire d’Etat aux Sports, ancien entraîneur du Stade Français de 1995 à 1999, a créé une société baptisée rugby développements, basée à son domicile parisien, en association avec la Fondation pour l’amélioration des conditions de l’enfance dans le monde (FACEM). Cette fondation, basée à Montréal, regroupe des investisseurs dont l’identité n’a pas été révélée. Son objet est double : humanitaire et investissement au capital d’entreprises. FACEM entrerait à hauteur de 51% dans le capital de la Rugby développements.

La société, présidée par Bernard Laporte, a pour objet l’activité de prise de participations dans d’autres sociétés et notamment dans des sociétés exploitant des clubs de sports, selon ses statuts. Son apport pourrait excéder les dix millions d’euros. La perspective d’emménager dans quelques mois dans un stade tout neuf construit pour le Stade Français par la mairie de Paris fait du club parisien un investissement de choix.

En fin de semaine dernière, le Stade Français s’était vu accorder un nouveau délai par la Direction nationale d’Aide et de contrôle de gestion (DNACG) de la Ligue nationale de rugby (LNR) pour apporter des garanties sur la résorption de son déficit, estimé à au moins 4 millions d’euros.

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