Deux logiques opposées pour un stade

Quelque 200 joueurs de rugby amateurs de l’ACBB (Athlétic club de Boulogne-Billancourt) ont manifesté samedi après-midi à Boulogne-Billancourt contre la perspective de devoir abandonner leur terrain d’entraînement au profit du Stade Français. Le cortège suivait un corbillard où reposait un cercueil contenant un ballon de rugby du club.

On est affolés à l’idée que que 750 amateurs de l’ACBB puissent perdre leur terrain au profit de 40 professionnels, indique Florian Grill, président de l’ACBB. Selon lui, la seule solution, puisqu’on nous a dit qu’il n’y a pas d’autre lieu disponible à Boulogne, c’est de continuer à s’entraîner ici.

Le Stade Français Paris, qui réunit environ 700 licenciés, ne dispose pas de terrains nécessaires pour satisfaire ses besoins d’entraînement et de jeux. Ses équipes sont complètement éparpillées en région parisienne, se défend le Stade Français. Le stade Mortemart appartient à la Ville de Paris et il est légitime qu’un club parisien y revendique des créneaux pour son activité sportive, écrit le club professionnel.

Situé dans le bois de Boulogne, le stade du Saut du Loup est une concession de la ville de Paris qui arrive à échéance en avril 2011. La mairie souhaite reprendre cette concession pour en faire, à terme, le lieu d’entraînement du Stade Français.

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