Clermont continue d’investir dans ses infrastructures

Le stade Marcel Michelin de Clermont est en passe d’être équipé d’une pelouse hybride, mi synthétique, mi naturelle, pour la prochaine saison du Top 14. L’ASM Clermont Auvergne s’équipe de la même technologie que les stades de Twickenham et de Wembley à Londres, ainsi que celui de Cardiff au Pays de Galles.

Techniquement, un mélange de sable remplace le tapis vert, dont les morceaux avaient été offerts mi-juin aux supporters. Après un décaissement du sol de 60 centimètres, le fond de forme du terrain est chaulé, cimenté, goudronné puis drainé, avant le semis du gazon. Après les premières tontes de la pelouse naturelle, des fibres synthétiques sont ensuite cousues tous les deux centimètres à l’aide d’une machine, pour renforcer l’enracinement du gazon. Un réseau de câbles électriques, long de 28 kilomètres, a par ailleurs été mis en place sous le sable pour chauffer le terrain à certaines périodes de l’année.

Le but est d’avoir une pelouse qui tienne le choc pendant l’hiver. C’est aussi un terrain souple, moins abrasif et rapide qui ne devrait pas défavoriser notre jeu, a estimé le président du club Eric de Cromières, lors d’une visite de presse. Le terrain d’entraînement des joueurs situé à proximité est également rénové. Il est équipé d’une technologie similaire, déjà en place dans l’enceinte du stade Santiago Bernabeu, fief de l’équipe de football du Real Madrid.

Le rez-de-chaussée de la tribune Phliponeau est également en travaux. Début octobre devrait ouvrir dans cette partie du stade un nouvel espace muséographique dédié au rugby et à l’histoire du club. Sur plus de 600 mètres carré, les visiteurs découvriront les différentes phases de jeu de ce sport et le fonctionnement d’un club de rugby professionnel, de la préparation au vestiaire. Un espace sera également dédié à la Yellow Army, armée de supporters du club auvergnat. Nécessitant un investissement d’un montant de près de 2 millions d’euros, le site, baptisé ASM Experience, sera unique par sa taille, selon le club. Hormis une salle d’exposition au Munster (en Irlande) et un espace mis en place en Afrique du Sud par la Fédération de rugby, il n’existe pas de tels musées dédiés à l’ovalie en Europe et peut-être dans le monde, a encore estimé le président du club.

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