Le rugby japonais vite très bien tout seul

Le rugby japonais n’a rien à gagner à intégrer en 2011 ou plus tard le Super 14 (Championnat des provinces de l’hémisphère Sud) élargi, a estimé jeudi l’entraîneur de la sélection nippone, le Néo-Zélandais John Kirwan.

Invité à s’exprimer sur la possibilité du Japon de profiter de l’élargissement programmé du Super 14 dans les années à venir, le technicien néo-zélandais a déclaré qu’une telle décision serait néfaste pour le Championnat du Japon, qui repose aujourd’hui sur d’importants contrats de parrainage. Nous ne souhaitons pas (jouer dans un Super 14 élargi) car nous avons 20 des plus gros sponsors du monde qui dépensent entre 5 et 6 millions de dollars (entre 3,6 et 4,3 millions d’euros environ) chaque année en faveur des équipes de rugby, a indiqué Kirwan.

A partir de ce moment-là, je ne vois pas l’intérêt d’avoir une franchise à Tokyo, si ce n’est d’irriter Toyota, qui dispose d’un budget marketing d’un milliard de dollars, a-t-il ajouté.

Le championnat japonais a réussi ces dernières années, à la faveur de ces importantes mannes financières, à attirer des joueurs d’envergure internationale, comme les Australiens George Gregan, Stephen Larkham et Toutai Kefu.

Notre Championnat est de plus en plus relevé, et je pense qu’une participation à un Super 14 élargi, sous sa forme actuelle, briserait cet élan, a encore estimé Kirwan.

Quitter la version mobile