Jean-Bouin est aussi un objet d’art

Le maire de Paris, Bertrand Delanoë, s’est félicité jeudi que le nouveau stade Jean-Bouin (XVIe arrondissement) soit un endroit fonctionnel et moderne mais aussi un objet d’art, lors d’une visite du chantier de reconstruction de l’enceinte du club de rugby du Stade Français.

Le nouveau stade, conçu par l’architecte Rudy Ricciotti, sera livré au printemps 2013, après plus de trois ans de travaux et de nombreux recours des riverains, d’associations écologistes et de l’opposition municipale.

C’est un stade formaté pour le rugby. C’est un endroit fonctionnel moderne, mais aussi un objet d’art, a déclaré Bertrand Delanoë, sans cacher son admiration pour la structure ondulée du stade qui enveloppe le stade tout en laissant filtrer la lumière.

C’est un stade pour des champions de France et d’Europe !, a-t-il lancé aux joueurs du Stade Français, présents lors de cette visite avec l’encadrement sportif et administratif du club.

C’était honteux que Paris n’ait pas un beau stade de rugby, il y avait des oppositions, des frilosités… Les délais et les coûts sont respectés. Il a été tellement critiqué avant et pendant les travaux que c’est un encouragement, a-t-il ajouté.

On a hâte de s’installer dans cet écrin. C’est un projet vital pour le club. C’est un enjeu économique mais aussi sportif, je pense qu’un stade a une importance sur les performances d’une équipe, a estimé le président du Stade Français, Thomas Savare, affirmant n’avoir pas d’inquiétude sur son remplissage.

A l’issue de sa reconstruction, d’un montant de 157 millions d’euros, le stade Jean-Bouin comptera 20.000 places, contre 7.700 dans l’ancien édifice. Il accueillera aussi des loges, la boutique du Stade Français et une brasserie.

Quitter la version mobile