Les stades du Mondial 2019 dévoilés

World Rugby dévoile la liste des douze stades retenus, parmi les quinze proposés, pour accueillir les rencontres de la Coupe du monde 2019 au Japon.

Les douze stades retenus présentent des capacités différentes sur l’archipel : le nouveau National Stadium de Tokyo sera le plus grand avec ses 80 000 places, alors que le Kamaishi Recovery Memorial Stadium sera le plus petit (15 000 places). La moitié des stades auront une capacité d’au moins 40 000 places.

SAPPORO
Nom du stade : Sapporo Dome (capacité 41.410 spectateurs)
Sapporo a déjà accueilli notamment les jeux Olympiques d’hiver 1972 et la Coupe du monde de football en 2002. La ville compte aussi des équipes professionnelles de football et de baseball. Ce sera l’étape la plus septentrionale.

KAMAISHI
Nom du stade : Kamaishi Recovery Memorial Stadium (16.187)
Un nouveau stade, mais sans doute l’étape la plus chargée d’émotion : Kamaishi et les environs ont été presque entièrement détruits par le tsunami du 11 mars 2011. La ville compte une brillante équipe amateur de rugby, parrainée par l’aciérie locale, la plus ancienne du Japon.

KUMAGAYA
Nom du stade : Kumagaya Rugby Ground (24.000)
Cette banlieue de Tokyo a hérité chez les rugbymen du surnom de terrain béni de l’Est. C’est là qu’est organisé le championnat universitaire du Japon.

TOKYO
Nom du stade : New National Stadium Japan (80.000)
Le nouveau stade qui accueillera la finale, un an avant la cérémonie d’ouverture des jeux Olympiques 2020. Coût de construction prévu 1,25 milliard de dollars (1,116 miliard d’euros).

YOKOHAMA
Nom du stade : International Stadium Yokohama (72.327)
C’est à Yokohama que le Japon a découvert le rugby, en voyant des militaires britanniques, en garnison sur place à la fin du XIXe siècle, y consacrer leurs loisirs. C’est le siège du plus ancien Country Club international du Japon. Le stade actuel a accueilli la finale du Mondial 2002 de football.

SHIZUOKA
Nom du stade : Ogasayama Sports Park Ecopa Stadium (50.889)
A l’ombre du Mont Fuji, le Shizuoka Rugby Club, fondé en 1929, a été rejoint par quatre autres formations de ce sport, dont l’une réservée aux joueurs de plus de 40 ans. Iwata, la ville voisine, compte une équipe de la Top League japonaise.

TOYOTA
Nom du stade : Toyota Stadium (45.000)
La Ville de l’automobile est aussi un moteur pour le rugby au Japon : le club local parrainé par le constructeur a remporté plusieurs fois le championnat national.

HIGASHI-OSAKA
Nom du stade : Hanazono Rugby Stadium (30.000)
C’est la ville de l’artisanat, qui a gagné aussi l’autre surnom de ville du rugby en 1929, quand y a été construit le premier stade japonais réservé au rugby.

KOBE
Nom du stade : Kobe City Misaki Park Stadium (30.312)
Kobe a été ravagée par un tremblement de terre meurtrier -plus de 6000 morts- en janvier 1995. Elle n’en a pas moins été le cadre de rencontres du Mondial de football en 2002.

FUKUOKA
Nom du stade : Hakatanomori Football Stadium (22.563)
Fukuoka est la capitale du sport dans la plus grande île du sud de l’archipel, Kyushu. C’est la ville du Japon où l’on compte proportionnellement le plus grand nombre de rugbymen.

OITA
Nom du stade : Oita Stadium (40.000)
Encore un des sites du Mondial 2002 de football. Les touristes y affluent pour ses sources chaudes.

KUMAMOTO
Nom du stade : Kumamoto Prefectural Athletic Stadium (32.000)
Réputée pour son château vieux de 400 ans, un des plus grands du Japon, et pour les parcs nationaux alentour, Kumamoto a donné aussi plusieurs joueurs au rugby japonais.

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