Camou défend son bilan

Candidat à sa succession à la tête de la Fédération française de rugby (FFR) à la fin de l’année, Pierre Camou a défendu son bilan devant l’assemblée générale de la FFR, revenant sur le dossier Grand Stade et une réforme de la gouvernance, rejetée en 2011.

Je vous avais fait part de mon ambition d’engager un ensemble de réformes pour modifier l’organisation générale de la Fédération, a rappelé Pierre Camou, qui a succédé à Bernard Lapasset à la présidence de la FFR en juillet 2008. Il a notamment cité le projet de construction d’un Grand Stade de 82.000 places avec livraison espérée en 2017, pour un coût estimé à 600 millions d’euros financés sur fonds privés. Vendredi, le comité directeur de la FFR a désigné le site d’Evry Centre-Essonne au détriment de la candidature de Thiais-Orly.

Pierre Camou est également revenu sur son projet de réforme de la gouvernance rejeté en juillet 2011 par le comité directeur. Parmi les mesures envisagées figuraient notamment l’instauration du principe de non-cumul des mandats et la limitation du nombre de mandats successifs pour certaines fonctions dirigeantes et la modification des votes par l’instauration de procédures décentralisées. Une telle réforme est difficile car elle touche des traditions, des équilibres, a-t-il rappelé. Elle nécessite du temps, il faut savoir expliquer et convaincre. Le comité directeur n’a pas souhaité l’adopter en l’état. J’ai pris acte de cette décision même si je l’ai profondément regrettée.

Je reste plus que jamais persuadé du bien-fondé de cette la démarche engagée et j’aurais l’occasion de revenir sur ce projet qui reste essentiel pour la construction de la Fédération du 21e siècle, a-t-il poursuivi.

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