Bernard Laporte compare la FFR à la Corée du Nord

Candidat à la présidence de la fédération française de rugby, Bernard Laporte a comparé la FFR à la Corée du Nord, mardi au Cannet des Maures (Var), où il poursuit sa campagne de visite des clubs.

Je ne veux pas que la FFR soit la Corée du Nord du sport français, a dit l’entraîneur de Toulon, venu en voisin. La Fédération est tellement imprenable que personne ne pense qu’il peut présenter une liste, donc seulement 10% des clubs montent à Paris pour voter. Personne ne rend de comptes parce que depuis cinquante ans il n’y a qu’une liste, a-t-il ajouté, reprochant à la FFR de faire en sorte que le vote décentralisé ne soit pas mis en place parce qu’ils ont peur de perdre.

Laporte a par ailleurs répété son opposition au projet de grand stade de la FFR, rappelant les 14 millions d’euros dépensé rien qu’en études pour ce stade, comparé aux 1,4 M EUR par an que coûtaient les 70 cadres techniques mis en place en 2007 et abandonnées en 2009. Le grand stade, il fallait l’envisager, a-t-il admis, l’idée en elle même est judicieuse mais il faut de l’argent, quand on dit qu’il faut 600 millions d’euros et qu’on apporte 320.000 euros, on fait rire tout le monde. Ce grand stade bien sur qu’il ne verra jamais le jour, qui va le financer?

Bernard Laporte est parti tôt, l’élection du président de la FFR étant prévu en décembre 2016. Il est en campagne tous les mardis depuis le 1er septembre, commencé par sa ville de Gaillac, où il a découvert le rugby. Il est flanqué de son directeur de campagne Serge Simon, qui fut son coéquipier à Bègles-Bordeaux, son joueur au Stade Français, et président du syndicat des joueurs professionnels Provale.

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