Les priorités de l’instance nationale du supportérisme

L’instance nationale du supportérisme, groupe de travail ayant pour but de donner une meilleure place aux supporteurs sportifs, a tenu sa première réunion mercredi 8 mars.

Chargé d’instaurer un dialogue entre les institutions, les clubs et les supporters sportifs français, ce nouvel organisme a pour rôle d’aborder le sujet du supportérisme autrement que par le prisme de la répression. Dans un premier temps, le gouvernement et les principales fédérations sportives (FFBB, FFF, FFH et FFR) ont travaillé avec l’aide de plusieurs associations de supporteurs afin de publier « le code du supporteur », censé promouvoir ces derniers comme des acteurs à part entière du sport, dans un cadre légal. A ce titre, l’instance a établi trois axes de priorité.

Le premier est de faire en sorte que les associations désireuses de siéger à l’instance nationale du supportérisme soient agréées. Le but étant de trouver ensemble les avantages de cet agrément, car il y en a, selon Thierry Braillard, secrétaire d’Etat aux Sports, qui présidait cette première réunion. Plus de 40 clubs des quatre principaux sports le sont d’ores et déjà, dont 19 dans le rugby.

Le second chantier concernera le référent supporteur, la personne censée faire le lien entre les associations de supporteurs, les clubs et les instances nationales. Reste à déterminer les conditions de formation et de désignation de ce référent. L’échéance de ce sujet est fixée à l’automne. La France est très en retard sur ce point, il faut s’inspirer des modèles européens pour trouver notre modèle du référent supporteur, estime Nicolas Hourcade, professeur en sciences sociales et expert des faits de hooliganisme.

Le dernier axe de travail concernera l’accueil, la sécurité et le remplissage des stades. Il est très important de bien accueillir les supporteurs, notamment ceux en déplacement, note Nicolas Hourcade.

Le prochain rendez-vous a été fixé le 20 juin prochain.

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