Le Conseil National du Sport, 3e version

La ministre des sports Valérie Fourneyron installera en mai le Conseil National du Sport (CNS), troisième version de l’instance de concertation fédérant équitablement tous les acteurs du sport français qui n’a pour l’instant jamais réellement fonctionné.

Le CNS sera consulté sur les principaux projets de textes législatifs ou réglementaires (et) constituera le creuset de la concertation sur le projet de loi d’orientation sur le sport que doit présenter la ministre en fin d’année, indique le ministère.

Le Conseil réunira l’ensemble des parties-prenantes du sport, Etat, collectivités territoriales, mouvement sportif, entreprises, ainsi que des institutions telles que le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel (CSA), l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) ou l’Agence de régulation des jeux en ligne (Arjel).

Dans un souci de simplification administrative, indique le ministère, le CNS absorbera plusieurs commissions, notamment la commission nationale du sport de haut niveau, la commission d’examen des projets de règlements fédéraux relatifs aux équipements sportifs, le comité de lutte contre les discriminations dans le sport et le comité du supportérisme qui se fondront dans la une commission éthique et valeurs du sport au sein du CNS, chargé également de la féminisation du sport, de la lutte contre les violences de toutes natures, le dopage, les matches truqués et les relations entre l’argent et le sport.

Une première instance similaire projetant de rassembler 80 membres avait été créée en 2010 sous l’appellation d’Assemblée du sport par le président du comité national olympique (CNOSF) Denis Masseglia et l’ex-ministre Chantal Jouanno. Son successeur, David Douillet, l’avait réduite à 31 intervenants et rebaptisée Conférence nationale du sport, sans qu’elle ne devienne pour autant plus opérationnelle.

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