Les 180 experts composant l’Assemblée provisoire du sport remettront mercredi 29 juin à l’INSEP 313 préconisations issues de trois mois de travaux et qui doivent conduire à une profonde réforme du sport français, de ses structures, de sa gouvernance et de son offre.
Les six groupes de travail mandatés par la ministre des sports Chantal Jouanno, fin mars, ont planché sur autant de thèmes allant du sport pour tous à la formation, la santé et l’éthique, le sport de haut niveau ou l’économie.
Plus de 300 propositions ont émergé des 30 réunions tenues au total par les six groupes composés chacun de cinq collèges: le mouvement sportif, l’Etat, les collectivités territoriales, le monde économique et la société civile.
Au premier rang des préoccupations et des préconisations, le recentrage de la place du sport dans la société grâce notamment à l’amélioration d’équipements collectifs ou le travail sur des publics cibles comme celui, par exemple, des femmes d’origine immigrée.
Le droit à l’emploi des sportifs de haut niveau, l’intégration des sportifs handicapés, font également partie des propositions concrètes détaillées sur le site internet du ministère et qui sont en cours de tri pour être officiellement présentées mercredi.
Il y a des idées incantatoires et des propositions qui sont applicables tout de suite a indiqué vendredi devant la presse la directrice de cabinet de la ministre des Sports, Judith Jiguet. Elles ne relèvent pas toutes de l’Etat mais d’un ou plusieurs autres collèges. Certaines nécessitent des études de faisabilité, des concertations supplémentaires.
Le groupe de travail dédié à la gouvernance s’est lui penché sur l’avenir de l’Assemblée du sport, organe de démocratie directe et participative voulu pérenne par la ministre Chantal Jouanno et le président du CNOSF Denis Masseglia, les deux concepteurs du projet.
L’Assemblée du sport sera installée en septembre et sa composition, définie durant l’été, ne devrait pas excéder une cinquantaine de personnes.