La FFR attend les propositions

Jeudi, il sera clos. La Fédération française de rugby (FFR) attend les résultats de son l’appel d’offres pour les droits de retransmission 2013-2016 du XV de France. Forte de son statut de vice-championne du monde, la Fédération espère une revalorisation de ses droits.

Actuellement détenus par France Télévisions, ces droits concernent essentiellement les tournées d’automne du XV de France. Les droits du Tournoi des Six Nations, en effet, sont détenus et négociés par le Comité éponyme, ceux des tournées de juin par les pays organisateurs de l’hémisphère sud et ceux de la Coupe du monde par l’International board (IRB). C’est ainsi qu’en 2011, France Télévisions a retransmis le Tournoi et la tournée de novembre, Canal + celle de juin et TF1 le Mondial néo-zélandais. Le niveau d’audience atteint lors de la dernière Coupe du monde laisse bon espoir à la FFR d’obtenir une offre améliorée. On espère toujours mieux, parce qu’on a vécu ces dernières années une croissance forte du rugby, note Lionel Laffitte, directeur marketing et commercial de la FFR. Quand on représente un pic d’audience à 18 millions de téléspectateurs (le record enregistré par TF1 pour la finale du Mondial 2011), on ne laisse personne insensible.

En 2008, France Télévisions avait obtenu les droits de la tournée d’automne moyennant un investissement estimé à 8 millions d’euros. Mais le montant ne sera pas le seul critère retenu. On n’ira pas forcément au mieux disant, indique Lionel Laffitte. On a également des critères qualitatifs en ce qui concerne l’exposition, la manière dont est traité le rugby. Si une chaîne nous signe un gros chèque pour ne montrer que le XV de France, ce n’est pas l’idéal. Le rugby, c’est Dusautoir mais c’est aussi le dirigeant de 4e série qui lave les maillots.

France Télévisions, avec sa multiplicité de chaînes – aujourd’hui, femmes et moins de 20 ans sont présents sur France 4 – et son statut de sortante part encore favorite. D’autant que la FFR n’est pas télédépendante en matière de budget, composé pour moins d’un tiers des revenus de retransmission.

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