Les partis politiques allemands ont salué mercredi dans leur ensemble la décision des chaînes de télévision publique ARD et ZDF de ne plus retransmettre le Tour de France après le contrôle antidopage positif à la testostérone du coureur cycliste allemand Patrik Sinkewitz.
La décision est justifiée, car elle n’est que provisoire dans l’attente du résultat de la contre-expertise, a souligné le responsable des questions sportives du groupe parlementaire SPD (social-démocrate), Dagmar Freitag.
Le moment est venu de dire: +Ca suffit+, a souligné Klaus Riegert, son homologue du groupe parlementaire CDU (chrétien-démocrate).
De son côté, le représentant des Verts, Winfried Herrmann, a estimé qu’il n’y avait que par ce moyen qu’on peut réveiller le cyclisme, puisque cette décision va peut-être inciter des sponsors à se désengager.
Seule voix discordante, celle du groupe FDP (libéral): Le boycottage ne se justifie pas (…) il ne faudrait pas que soit passée sous silence l’émergence d’une nouvelle classe de jeunes coureurs, a prévenu Detlef Paar.
Les deux chaînes qui diffusent alternativement les étapes du Tour de France, ont annoncé mercredi dans la matinée qu’elles renonçaient à retransmettre en direct la Grande Boucle jusqu’à éclaircissement du cas Patrik Sinkewitz.
Agé de 26 ans, Sinkewitz, membre de la formation T-Mobile, a fait l’objet d’un contrôle antidopage positif à la testostérone le 8 juin dernier.
L’Allemand faisait partie de l’équipe T-Mobile engagée sur le Tour de France, mais il avait été contraint à l’abandon, souffrant d’un important traumatisme facial après avoir percuté un spectateur après la 8e étape dimanche.