L’arrivée de Geny Courses bouscule la presse hippique

Avec dix quotidiens édités en France, le parieur hippique français n’a déjà pas à se plaindre. Un nouveau quotidien devrait débarquer sous peu, Geny Courses, et venir concurrencer le leader du marché, Paris Turf.

C’est un marché méconnu de la presse écrite, mais qui reste pourtant rentable. Malgré le minitel hier et l’avènement d’Internet, la presse hippique reste un marché en bonne forme. Jugez plutôt. Le groupe Turf Editions, qui exploite huit titres (dont Paris Turf, Week-End et Pari Courses), vend plus de 140.000 exemplaires chaque jour, dont 61.403 de Paris Turf. Malgré une baisse de ses ventes au cours des dernières années, le groupe, contrôlé par le fonds Montagu Private Equity, réalise un chiffre d’affaires supérieur à 80 millions d’euros.

Geny Courses, édité par Geny Infos, filiale du PMU, veut attaquer ce marché. Le nouveau quotidien paraîtra sept jours sur sept. Alors que son activité historique, l’audiotel, a pris de plein fouet la concurrence d’Internet, Geny Infos espère compenser ce déclin en lançant son quotidien. La premier numéro est prévu pour fin septembre ou tout début octobre, à l’occasion du prix de l’Arc de Triomphe. Il sera alors possible de juger sur pièce s’il y aura bien une guerre de la presse hippique comme il y a eu une escarmouche dans la presse sportive lors de l’arrivée du 10 Sport. Les parieurs hippiques constituant un lectorat très conservateur, il faudra trouver les bons arguments pour l’appéter. Comme un prix de vente estimé à 1 euro (contre 1,60 pour Paris Turf) ?

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