L’assistance technologique à l’arbitrage sur la ligne de but sera à l’ordre du jour de la réunion de l’Ifab (International Board), l’organe garant des lois du jeu, en octobre, a déclaré Sepp Blatter, président de la FIFA, mercredi à Singapour.
Cette question aurait déjà dû être examinée lors d’une précédente réunion en juillet à Cardiff mais elle ne l’avait pas été en définitive.
Lors de cette réunion (en octobre) nous examinerons ce point. C’est maintenant à notre ordre du jour, a déclaré M. Blatter, qui se trouve à Singapour pour assister aux premiers JO de la Jeunesse. Cependant aucune décision officielle ne sera probablement pas prise avant mars prochain.
Lors de la dernière Coupe du monde en Afrique du Sud, deux monumentales erreurs d’arbitrage ont fait couler beaucoup d’encre, apportant des arguments aux partisans de l’introduction de la vidéo.
En 8e de finale, le but de l’égalisation (à 2-2) fut refusé à l’Angleterre contre l’Allemagne, victorieuse finalement 4-1, alors que le ballon avait nettement franchi la ligne.
Quelques heures plus tard, l’ouverture du score fut accordée à l’Argentine contre le Mexique alors que Carlos Tevez était largement hors-jeu, comme l’a montré… le ralenti diffusé sur les écrans géants du stade, provoquant la colère des Mexicains, battus finalement (3-1), et des spectateurs.
Jusque-là, la Fifa avait refusé toute utilisation de la vidéo pour résoudre des problèmes d’arbitrage alors que cette technologie est utilisée dans d’autres sports comme le tennis, le cricket et le rugby.
Mais, sous la pression internationale, sa position a évolué: J’ai dit que si on a un système fiable et simple nous l’utiliserons, mais jusqu’ici nous n’en disposons pas, a déclaré M. Blatter.