L’UNFP s’est dit agacée par le président de la LFP, Frédéric Thiriez, dans un courrier adressé au secrétaire d’Etat aux Sports Bernard Laporte, au sujet de la polémique actuelle sur la composition du Conseil d’administration de la LFP. D’une manière générale nous sommes agacés que le président de la Ligue (M. Thiriez), qui n’est pas le président du syndicat UCPF (syndicat des présidents de clubs) ne joue pas son rôle à la fois d’arbitre et de sage au sein du Conseil d’administration, écrit l’UNFP. Certains diront qu’il est prisonnier d’une promesse électorale, mais l’inconvénient est qu’il nous a fait la même promesse, poursuit l’UNFP.
Une autre chose nous agace également, à savoir les moyens employés par l’UCPF pour arriver à ses fins, poursuit l’UNFP, qui rappelle : Concernant l’adage bien entretenu par les présidents selon lequel +qui paie, commande+, il est ici utile de rappeler que l’argent des clubs n’est pas celui des présidents.
Compte tenu de l’importance de ces questions, et du fait qu’il n’y a aucune urgence à légiférer, nous nous permettons de vous suggérer la convocation conjointe des différents protagonistes avant toute décision, dans la mesure où le Conseil actuel fonctionne normalement !, ajoute l’UNFP. Pour avoir vécu les évènements similaires ayant abouti à la grève du Championnat du 4 décembre 1972, et les bouleversements qui s’en étaient suivis, il nous semblerait beaucoup plus raisonnable d’organiser une telle médiation !, conclut l’UNFP.
Les présidents de clubs souhaitent que les statuts de la LFP soient modifiés pour obtenir la majorité des 25 voix au Conseil d’administration. L’UNFP et l’Unecatef (syndicat des entraîneurs) s’y opposent et se sont dit prêts à organiser une grève, notamment des joueurs, si cette modification de la composition du CA était validée.