Un nouveau projet de reprise du Paris SG, qui souhaite associer davantage les supporteurs à la gestion du club parisien de football, a été déposé par un groupe d’entrepreneurs français auprès de Canal +, a-t-on appris dimanche de source proche du dossier. Cette candidature, née il y a une dizaine de jours seulement, s’ajoute aux deux projets déjà connus : celui de l’homme d’affaires Luc Dayan et celui du fonds d’investissement américain Colony Capital. Ce dernier serait le mieux placé pour être choisi par Canal +, le propriétaire du PSG, indiquait dimanche le quotidien L’Equipe, qui révélait aussi l’existence du troisième projet.
Ce nouveau projet repose, selon ses concepteurs, sur deux priorités : la lutte contre le hooliganisme et la création, via une augmentation de capital, d’un club de socios, sur le mode espagnol, où les supporteurs auraient accès au capital et à certaines décisions. Deux priorités confirmées par Jean-Luc Abeasis, partie prenante de ce projet : C’est quelque chose qui nous tient à coeur. Avoir des supporteurs qui ne sont pas que des abonnés, mais des associés à la vie des clubs. Des supporteurs qui adhèrent à ce qui se passe dans le club, a-t-il expliqué à l’AFP.
Ce n’est pas une opération financière ou immobilière. On est là pour redonner sa place dans la hiérarchie française et européenne au PSG, a-t-il ajouté, refusant d’évoquer les sommes proposées pour l’achat du PSG. Plus que leur passé – inexistant – dans le monde du sport, ces entrepreneurs compteraient sur leur expérience de la gestion d’une entreprise et leur projet sportif pour faire la différence avec Colony Capital, dont le principal intérêt réside dans le Parc des Princes.
Ces entrepreneurs franciliens, emmenés par Marc Eisenberg, président d’Alma Consulting Group, leader européen de l’audit d’optimisation de charges en entreprise, affirment également appuyer leur projet sur un manageur sportif dont le nom est pour le moment gardé confidentiel.
Selon une autre source, ce projet aurait été associé au départ avec celui de l’homme d’affaires Luc Dayan avant de prendre rapidement ses distances.