Platini et la CAF, le torchon brûle

Michel Platini, qui s’était prononcé en faveur du report de la CAN en raison d’Ebola, n’a pas apprécié un communiqué de la Confédération africaine de football en réponse à sa remarque.

Le torchon brûle entre Michel Platini et la Confédération africaine de football (CAF). Tout est parti d’une déclaration du président de l’UEFA, qui s’est dit en faveur du report de la CAN en raison d’Ebola lors d’un entretien sur beIn Sports dimanche dernier. La santé des gens est prioritaire. Il faut avant tout contacter les instances mondiales de la santé, avait-il déclaré, en faisant allusion à la CAF. De quoi provoquer la colère de l’instance, qui a réagi par le biais d’un communiqué cinglant pour demander à Platini de rester à sa place.

Il faudrait se garder de ce qui apparait en tout point de vue comme une ingérence, par un président de Confédération, dans des affaires qui concernent d’abord et avant tout l’Afrique et la CAF. Au nom du principe de non-ingérence qu’elle s’astreint à respecter, la Confédération Africaine de Football s’est gardée jusqu’ici de se prononcer sur quelque acte de gestion du football européen ou de tout autre continent, pouvait-on lire sur le site officiel de la CAF.

Un tacle que n’a pas apprécié Michel Platini. L’ancien meneur de jeu des Bleus a à son tour contre-attaqué. Je n’ai jamais interféré dans ces affaires, s’est-il défendu dans un autre communiqué. J’ai clairement dit à trois reprises que tout cela relevait de votre juridiction. Ceci étant dit, votre communiqué est basé sur de fausses informations. Je le considère comme injuste et même insultant. Votre communiqué me blesse. J’attends un retrait immédiat de ces allégations et des excuses formelles. La balle est désormais dans le camp de la CAF.

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