Platini contre-attaque

Michel Platini a accordé un longue interview au Monde dans laquelle il répond aux accusations dont il est l’objet et confirme sa candidature à la présidence de la FIFA.

Une accusation qui ne tient pas la route selon lui. Si Michel Platini est aujourd’hui pointé du doigt, c’est bien évidemment parce qu’il a apparemment eu la garantie de percevoir une somme de 1,84 million d’euros de la part d’un certain Sepp Blatter en 2011. Malgré cela, l’ancien meneur de jeu des Bleus croit dur comme fer qu’il arrivera à remplacer ce dernier à la tête de la FIFA l’année prochaine. En tout cas, j’en ai toujours envie ! Vous voyez, Zurich n’est qu’à 250 kilomètres, dans cette direction. J’ai été suspendu pour trois mois mais ce qui m’énerve le plus, c’est d’être mis dans le même sac que les autres. Je trouve honteux d’être traîné dans la boue, a-t-il souligné. Au sujet de cette fameuse indemnité de 1,84 million d’euros, qui fait jaser sur la planète foot, Michel Platini a mis l’accent sur le fait qu’il ne s’agit pas d’une rémunération liée à un emploi fictif.

Je trouve honteux d’être traîné dans la boue

Je travaille sur la réforme du calendrier mondial des compétitions, sur le goal project, un dispositif d’aides et de soutien de la FIFA aux fédérations les plus pauvres dans le monde. Et puis, j’accompagne beaucoup Blatter dans ses voyages. Bref, je travaille vraiment et beaucoup de gens peuvent en témoigner, a-t-il souligné. A la question de savoir qui a pu ressortir cette vieille histoire pour lui mettre des bâtons dans les roues, l’homme d’affaires a répondu qu’il a des doutes. En tout cas, tout ça est sorti à partir du moment où j’ai demandé sa démission et où j’ai été candidat. Je suis le seul à pouvoir faire en sorte que la FIFA redevienne la maison du foot mais chaque fois que je me rapproche du soleil, comme Icare, ça brûle de partout, a-t-il déploré.

A ses yeux, il est grand temps de reconstruire l’instance qui régit le foot à l’échelle mondiale. Je sais qu’il y a un système archaïque, avec des gens archaïques. La télévision a amené l’argent et l’argent a amené des gens qui aiment l’argent. Il va falloir mettre des contrôles à tous les niveaux. Le changement de président est une bonne opportunité. Quand on balaye, on balaye par le haut. Beaucoup de gens sont déjà partis, il y a du renouvellement, il faut pousser la transformation. En plus de vouloir révolutionner un certain nombre de choses, Michel Platini a indiqué qu’il veut instaurer une limitation à deux mandats. Pas sûr que cette promesse suffise à redorer son blason…

Avec Top Mercato

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