Pas de pressions sur Escalettes

La ministre des Sports Roselyne Bachelot a assuré que Jean-Pierre Escalettes, démissionnaire de son poste de président de la Fédération française de football (FFF), n’avait pas été soumis à des pressions, mardi devant la commission des Affaires culturelles de l’Assemblée nationale.

Le président de la Fédération française n’a pas été soumis à des pressions, a-t-elle déclaré. A aucun moment, je ne lui ai demandé sa démission car justement sa nomination relève d’un processus démocratique. Il n’a pas été nommé par le gouvernement.

La ministre des Sports s’était attirée les reproches de la Fédération internationale de football (Fifa) en estimant jeudi, deux jours après l’élimination de l’équipe de France au premier tour du Mondial-2010, que la démission de Jean-Pierre Escalettes était inéluctable.

Joseph Blatter, le président de la Fifa, a même brandi mardi la menace d’une suspension de la FFF si les ingérences politiques continuaient après la débâcle des Bleus au Mondial, au lendemain de l’annonce de la démission de M. Escalettes de la présidence de la FFF.

Ce que j’ai simplement dit (jeudi, ndlr), car la situation devenait difficile du fait de la pression médiatique, c’est que sa démission allait devenir inéluctable. Ce n’était pas une pression mais une constatation, a précisé Mme Bachelot.

Les rappels à l’ordre de la Fifa ne valent pas pour la France, a-t-elle ajouté. Il n’a jamais été question de mettre la Fédération française sous tutelle et que nous intervenions dans le fonctionnement de la fédération.

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