Pas de miracle pour Nice

Cette année la DNCG serre les vis. La commission d’appel a confirmé la rétrogradation de l’OGC Nice en championnat National. Une décision qui fait le bonheur de Metz. Les Lorrains conservent leur place en Ligue 1.

A force de toujours pousser un peu plus loin le bouchon, Nice s’est retrouvé dans une impasse. La commission d’appel de la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG) de la Ligue professionnelle de football a confirmé mercredi la rétrogradation de l’OGC Nice, qualifié sportivement pour la Ligue 1, en championnat National.

Le 30 mai, la DNCG avait rétrogradé Nice en championnat National arguant qu’aucune des garanties financières exigées n’a été apportée pour combler un déficit de 4,7 millions d’euros, et que l’actionnariat de la SASP ne présente aucune visibilité ni crédibilité. Le mardi 18 juin, le club avait présenté un nouveau plan de reprise, devant la commission d’appel. Un dossier tout aussi alambiqué que les précédents et qui n’a pas convaincu les membres de la DNCG.

Que disait la dernière mouture ?

Après les pistes fumeuses d’Afflelou, Mandaric, anglaises et autres, les Aiglons ont espéré avec le projet présenté par la société OCCIGEN. Montée en catastrophe (le matin même du deuxième passage devant la DNCG !), la société comptait comme actionnaires un groupe d’investisseurs locaux mené, d’une part, par le premier adjoint de la ville de Nice, Gilbert Stellardo, et le président de Cavigal Nice, Maurice Cohen, et, d’autre part, par l’homme d’affaires Jean-Claude Perrin. Les deux parties s’étaient engagées chacune à hauteur de 1,57 million d’euros. Jacques Peyrat, sénateur-maire de Nice, était également présent le jour de l’appel. Il a plaidé l’importance du football à Nice dans son contexte social et économique. L’engagement de la ville est loin d’être négligeable : 762.000 euros de subvention exceptionnelle, 2,74 millions d’euros de subvention l’an prochain, et un stade de 35.000 places à construire…. Cerise sur le gâteau, les joueurs ont pris une décision symbolique en renonçant à leurs primes de montée (762.245 euros). On l’apprendra par la suite, l’idée de base de la commission était de trouver un compromis : Nice non plus en National et privé de statut pro, mais recalé en L2, contre des garanties nouvelles ! Mais l’OGCN a joué à quitte ou double : la L1 ou rien. A la roulette russe, les Niçois ont perdu. Ce ne sera pas la L1 mais le National. Une rétrogradation qui signifie tout simplement la mort du football professionnel à Nice.

Le FC Metz, relégué sportivement en L2 à l’issue de la saison 2001-2002 avec une dix-septième place au classement final, est donc repêché en L1. Nîmes, relégué de D2 en National pourrait également profiter de la chute de Nice pour sauver sa place en L2, le club gardois devant toutefois présenter un nouveau dossier financier devant la DNCG.

La commission d’appel a également confirmé la mesure de recrutement contrôlé de l’Olympique de Marseille.
Par ailleurs

La DNCG a également pris les décisions suivantes :

– maintien d’Alès en Championnat National.
– rétrogradation du Racing CF en Championnat de France Amateur.
– rétrogradation du Red Star en CFA2.

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