Paris illégaux : la Confédération asiatique réagit

Le président de la Confédération asiatique de football, Mohammed ben Hammam, a pressé dimanche le gouvernement chinois à intervenir pour mettre fin aux réseaux de paris illégaux qui entachent, selon lui la réputation du football dans toute l’Asie.

Les paris illégaux en Chine constituent une tache noire sur notre football mais nous ne pouvons pas lutter simplement au niveau des fédérations, a déclaré à l’AFP le président de la Confédération. Il faut que le gouvernement chinois intervienne en mettant en place des lois adéquates pour limiter le phémonène, a-t-il dit.

Ben Hammam qui doit rencontrer le ministre chinois des Sports, Liu Peng, lundi à Pékin, pour discuter du développement du football en Chine, pense que l’instauration d’un système de paris sportifs bien encadré par des lois peut aider à contrôler le problème.

Bien sûr, les bénéfices pourraient retourner à la source, c’est-à-dire aider à développer le football et les communautés, a souligné ben Hammam.

La corruption est à l’origine des nombreux problèmes que connaît le Championnat chinois, sous le joug de réseaux de paris clandestins qui encouragent arbitres, joueurs et entraîneurs à arranger les résultats des matches à l’avance.

Plusieurs des 14 clubs de la Super League chinoise de football se sont retrouvés ainsi en difficultés financières après de multiples scandales de matches truqués et de corruption d’arbitres, qui ont poussé le principal parraineur, la société allemande Siemens, à se retirer et provoqué de fortes chutes d’affluence dans les stades.

Avant le début de la saison en mars, le président de la Fédération chinoise, Xie Yalong, avait mis en garde les clubs de la Super League contre la corruption, et estimé que les paris étaient le plus grand cancer minant le football chinois.

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