Le scénario est toujours le même. D’abord les rumeurs annoncent le club en difficultés financières. L’accusé dément fermement avant de minimiser les conséquences et davouer au final son impuissance. Ensuite des pistes plus ou moins fumeuses sont immédiatement évoquées pour reprendre le club. Le repreneur potentiel s’empresse dès lors de démentir la rumeur qui, du coup, prend de l’ampleur. La Lazio Rome n’échappe donc pas à ce schéma. Dans le rôle de repreneur, la presse italienne a choisi News Corp. La Gazzetta dello Sport rapportait le week-end dernier que des négociations pourraient débuter cette semaine entre la Lazio, récemment mise en vente par son actionnaire majoritaire Cirio, et le groupe de l’Australien Rupert Murdoch. Ami personnel du président du Conseil Silvio Berlusconi, Murdoch détient déjà des participations dans plusieurs clubs de football anglais via sa filiale de télévision par satellite BSkyB.
News Corp a par ailleurs convenu avec Telecom Italia de racheter à Vivendi Universal le bouquet satellite Telepiù et de le fusionner avec son propre bouquet Stream. Mais la Commission européenne a décidé d’examiner l’affaire en détail car elle est susceptible de créer un quasi-monopole de la retransmission de matches de football en Italie.
Au sujet de la Lazio, le porte-parole de News Corp, Andrew Butcher, a réagi : Nous ne discutons pas et nous n’avons aucun intérêt (dans cette affaire). Cette histoire est fausse de bout en bout.